Dans quelques jours, je vais monter dans la machine à remonter le temps. Un méga flashback vers mes 14-18 ans. Je vais en avoir 30, donc cela fait toujours un petit pincement au cœur de se rappeler ses années d'insouciance et de liberté. Et, il y en a bien besoin en ce moment. Bref, dans quelques jours, je vais retrouver mon baggy et mes van's. Je vais retrouver les copains, et surtout les copines pour un concert ... de PLEYMO !!!! Oui, Pleymo, ce groupe de neo métal des années 2000 qui s'était séparé peu de temps après que je sois partie du nid familial, comme un signe de l'arrêt d'une vie pour passer à une autre.
Les personnes qui m'ont connues à cette époque là diront que je ne parlais que de ce groupe. J'étais ce qu'on appelle une groupie. Mais alors, la vraie groupie ... enfin sans les cris stridents des minettes du premier rang. Certes, j'étais au premier rang mais je faisais déjà dans le cri guttural et j'avais légèrement tendance à casser les genoux de ces dites "minettes". Je connaissais tout sur tout, je lisais chaque interview du groupe, j'écoutais les CDs en boucle et les DVDs de live tournaient sans fin dans ma chambre la nuit. Oui, bon, à presque 30 ans, je le confesse. J'étais une groupie. Lorsque le rumeurs de reformations qui trainaient sur les réseaux sociaux se sont confirmées, et que le groupe a commencé à annoncer des dates de concerts, mon sang n'a fait qu'un tour. Une formidable nostalgie m'a envahie. Notamment le souvenir de mon premier concert de Pleymo, la première, ou deuxième date de la tournée Alphabet Prison à Clermont Ferrand.
C'était mon deuxième ou troisième concert métal, et mon deuxième roadtrip live. Autant dire que ce concert garde une saveur particulière à mes yeux. On était arrivé tôt à la salle, armés de gâteaux, bières et pétards. On avait passé l'après-midi à rencontrer d'autres fans, échanger sur le groupes qu'on appréciait. C'était la première fois que je vivais ce qui est pour moi la base des "street-teams". Les street-teams, ce sont les groupes de fans d'un même groupe qui se regroupent pour un concert. Une bande de potes qui rencontre une autre bande de potes qui rencontre une autre bande de potes qui ont les mêmes affinités mais qui viennent de régions différentes. A l'époque, on n'avait pas encore les Facebook et autres réseaux internet, mise à part MySpace, pour échanger avec des personnes en dehors des cercles habituels de rencontre. Aujourd'hui, on peut être pote avec les admin d'un groupe de fan d'un groupe de punk breton et ne les rencontrer que quelques mois après à l'occasion d'un rendez vous concert ... Et confirmer cette amitié de visu. J'ai donc rencontré ces premiers potes de concert, avec qui j'ai encore des contacts pour trois d'entre eux. Bref, j'y ai vécu mes premiers délires de fan à ce concert. Rencontre avec le groupe juste avant le concert. Rencontre avec le groupe après le concert. Photos, échanges, rires. Un mois après, je réitérais au Zénith à Paris où, là, c'était mon premier concert à la capitale avec son lot de situations cocasses. C'était l'année de mon bac et pourtant, rien ne m'importait plus que de penser au prochain concert auquel j'irai. A y réfléchir, l'année 2007 a été une année plus que mémorable. Et si je devais y mettre une bande originale, Pleymo en serait l'auteur.
Vous l'aurez bien compris, ce groupe a une importance assez capitale dans ma discographie. Sur le plan musical, chacun ces goûts, mais pour moi c'était la parfaite représentation du métal français à l'époque, et, bon, oui, ils étaient vraiment belles gueules. Ils le sont toujours, voire même plus maintenant, mais bon, c'est un autre débat. Quand tu as 16-18 ans, que tes hormones sont en ébullition, si on te fout sous le nez de mecs qui font de la bonne musique qui te foutent la pêche, qui te donnent le sourire, qui ont l'air vachement sympa et en plus qui sont beaux gosses. Plus tard, on m'a "critiqué" pour avoir écouter ce groupe dit "à minette". Alors, peut être que Pleymo ramenait plus de filles à leur concert, mais parmi ces filles, il y en avait des comme moi qui se penchaient aussi sur l'univers musical. Grace à eux, j'ai découvert Primus, Deftones, Korn etc... Je rappelle, on était en 2004/2007, et à Bourges, le métal était ... confidentiel. Le rock était partout, mais pour le reste, il fallait savoir où chercher, où se renseigner. Et sans ordinateur les jeunes. Sans ordinateur. Si bien qu'on avait fait du coin métal de la FNAC de Bourges notre QG ... avec une dépendance au rayon manga. Lorsque je n'avais pas cours, on me trouvait tous le après midi là-bas. Je n'en sortais que l'heure de prendre le bus arrivait, ou si il y avait rendez vous au bar. De part leur diverses aventures artistiques, j'ai découvert d'autres artistes etc ... Encore aujourd'hui, je ne me lasse pas d'écouter leurs albums, me refaire ces DVDs que je connais par cœur, pas par simple nostalgie, bien sûr oui, quand même, mais aussi parce que j'y retrouve la majorité de ce que j'aime dans la musique.
Vous l'aurez bien compris, ce groupe a une importance assez capitale dans ma discographie. Sur le plan musical, chacun ces goûts, mais pour moi c'était la parfaite représentation du métal français à l'époque, et, bon, oui, ils étaient vraiment belles gueules. Ils le sont toujours, voire même plus maintenant, mais bon, c'est un autre débat. Quand tu as 16-18 ans, que tes hormones sont en ébullition, si on te fout sous le nez de mecs qui font de la bonne musique qui te foutent la pêche, qui te donnent le sourire, qui ont l'air vachement sympa et en plus qui sont beaux gosses. Plus tard, on m'a "critiqué" pour avoir écouter ce groupe dit "à minette". Alors, peut être que Pleymo ramenait plus de filles à leur concert, mais parmi ces filles, il y en avait des comme moi qui se penchaient aussi sur l'univers musical. Grace à eux, j'ai découvert Primus, Deftones, Korn etc... Je rappelle, on était en 2004/2007, et à Bourges, le métal était ... confidentiel. Le rock était partout, mais pour le reste, il fallait savoir où chercher, où se renseigner. Et sans ordinateur les jeunes. Sans ordinateur. Si bien qu'on avait fait du coin métal de la FNAC de Bourges notre QG ... avec une dépendance au rayon manga. Lorsque je n'avais pas cours, on me trouvait tous le après midi là-bas. Je n'en sortais que l'heure de prendre le bus arrivait, ou si il y avait rendez vous au bar. De part leur diverses aventures artistiques, j'ai découvert d'autres artistes etc ... Encore aujourd'hui, je ne me lasse pas d'écouter leurs albums, me refaire ces DVDs que je connais par cœur, pas par simple nostalgie, bien sûr oui, quand même, mais aussi parce que j'y retrouve la majorité de ce que j'aime dans la musique.
La semaine prochaine, je vais revoir ces six mecs dont j'ai suivi le parcours. Je vais partager ce moment avec des amies connues, elles aussi, sur la route au fil de mes roadtrips à travers la France. Comme pour dire au revoir à ma vingtaine, tourner une page de ma vie. Cette année promet de nouveaux changements et, encore une fois, il semblerait que Pleymo en soit la bande originale.
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