AAh le bon temps!!!!

Aah!! En ce début d'année, on a plutôt intérêt à faire le plein d'anti-dépresseurs, de mater des comédies ou autres activités qui vous redonnent le sourire. Parce qu'entre les histoires de Dieudonnée, de quenelles qui se digèrent pas, de Première Dame cocue, de Président en scooter, de chômage, d'usines qui ferment et des tempêtes qui ravagent le pays du nord au sud, ben faut dire qu'on est pas très très euphoriques en ce moment. A croire qu'ils nous ont construit une usine à connerie derrière l'Elysée! La dernière en date, la théorie du genre! Comme quoi l'école enseignerait aux enfants à avoir une sexualité plus ouverte et inciterait les enfants à tendre vers l'homosexualité. Mais non ce n'est pas encore une farce des croyants...Quoique...?!

J'ai grandi à la campagne, et à la campagne les instits sont considérés un peu comme des grands-parents, donc on avait le plus grand respect à leur égard. Les miens étaient un couple formidable qui aimait vraiment leur métier. A l'époque, les instits avaient une vrai place d'enseignant. Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'ils ont plus un rôle d'éducateur...Ce qui n'est pas du tout leur rôle bon sang! Les professeurs, pour moi, sont là pour nous donner les cartes d'une réussite professionnel et du civisme nécessaire pour vivre en société. Ils ne sont pas là pour nous apprendre à être poli, à être respectueux et tolérant, ça, cela doit être le taff des PARENTS!!! Vous savez, dans le règne animal, les parents s'occupent de leur progéniture en les nourrissant, mais aussi en les éduquant à vivre en groupe, à chasser et comment se comporter en face d'un même congénère. Je crois bien que l'espèce humaine tend vers l'extrême opposé! Sous couvert du travail des 2 parents ou simplement par pure ignorance des conventions de vie en société, on se décharge totalement sur les équipes enseignantes. Nan mais sérieux??? Du coup, les programmes scolaires se sont adaptés pour combler les lacunes des enfants. C'est d'une logique implacable et totalement normal quand on y réfléchit. Si les parents n'assument pas leur rôle d'éducateur, il faut bien que nos enfants soient encouragés et accompagnés par quelqu'un dont c'est déjà en partie le travail. Sauf que, hypocrites que nous sommes, les professeurs doivent éduquer nos enfants comme les parents devraient le faire, mais sans la possibilité de les punir quand ils transgressent les règles de bonnes conduites.
Par exemple, un enfant insulte son professeur, le professeur a plutôt intérêt à laisser couler sans rien dire...Premier principe de respect transgressé...Moi, si jamais je me serai permise d'insulter un de mes professeurs, non seulement, j'avais une convocation chez le principal ( et celui de mon collège était ... il y a pas de mots pour décrire notre principal...faut juste imaginer la cours de l'école entièrement au garde-à-vous parce qu'il avait sorti un bout de son nez par la fenêtre) mais en plus si j'avais le malheur de me plaindre à mes parents, j'aurais eu droit à un aller-retour des phalanges droites. Remarque, je me serai faite décalquer de toute façon. En gros le professeur a intérêt d'être un robot sans sentiments.

Maintenant, on reproche aux enseignants de différencier le masculin/féminin de l'homme/femme, et cela encouragerait les enfants à avoir des tendances homosexuelles. Cette théorie ( celle du genre ) est basée sur des courants féministes qui prônent plus l'aspect de la parité homme/femme qu'une déviance sexuelle quelconque. Et c'est qui que cela gène? Qui pourrait bien s'insurger que l'on enseigne aux filles qu'elles ne sont pas obligées de faire le ménage, la cuisine, pondre des gosses??? Que les garçons peuvent eux aussi jouer aux poupées, élevés eux même leurs enfants??? Ben ouais il y en a qu'une catégorie! Les mêmes qui te font les manifestations anti-IVG, anti-mariage homosexuelle, anti-tout en fait ... A les écouter, je me demande si au final, ils souhaiteraient pas qu'on les transfère à l'époque du Moyen-Age. Cela leur permettrait peut être de voir la chance qu'ils ont de vivre tout simplement. Perso ma mère m'as appris à respecter et aimer chaque personne de la même façon, pour ce qu'elle est, de ne jamais avoir de préjugés. Encore une fois, il faut croire que ça c'était avant.